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Energie Pour Tous
Plus d’un africain sur deux n’a pas accès à l’électricité. Si le taux d’électrification atteint 60% en moyenne dans les zones urbaines, ce taux est de seulement 20 % en zone rurale. Ces chiffres soulèvent la problématique de l’accès à l’énergie auquel le continent fait face. La situation des zones rurales, où le déficit en énergie électrique se conjugue à une pauvreté soutenue par un manque d’activités génératrice de richesse, est alarmante. Alors que les cités croulent sous le poids d’une démographie galopante, les villages broient littéralement du noir du fait de l’insuffisance du service et des infrastructures électriques.
Un état des lieux rapide de l’arrière-pays africain ressort une économie de subsistance basée sur l’agriculture, les activités de vente au détail, la transformation artisanale à la force humaine de certains produits champêtres, d’élevage et de pêche. Les denrées alimentaires périssables lorsqu’elles ne sont pas consommées ou vendues, sont simplement perdues faute de moyens de transformation et de conservation appropriés. Le manque d’infrastructures sanitaires et d’un plateau technique adéquat rend à sa plus simple expression l’accès aux soins de santé ; l’éducation reste une question préoccupante. Le mal-être vécu par les populations villageoises peut être tenu pour cause première de leurs départs invasifs vers les villes à la quête de meilleures conditions d’existence. En dépit des discours politiques dissuasifs, le phénomène d’exode rural n’a sans cesse connu une plus grande ampleur au cours des dernières décennies. Les conséquences directes de cet état des choses sont, entre autres, l’évasion d’une main d’œuvre jeune et utile, la surpopulation citadine, le chômage croissant, la progression de l’insécurité dans les villes.
S’il est communément admis que le passage d’une route dans une localité précède son développement, cela est tout aussi vérifié pour ce qui est du passage d’un réseau électrique. L’électricité est un facteur majeur de développement économique pour les localités rurales qui en bénéficient en quantité suffisante et de manière régulière. Grâce à l’énergie électrique, la transformation des produits et la conservation des aliments autrefois pratiquées par des méthodes traditionnelles (le meulage à la pierre, le séchage au soleil, l’enfumage, etc.) connaissent un élan de modernité (mécanisation, réfrigération, etc.).
L’électrification rurale favorise le développement d’activités génératrices de richesses (le développement de petites unités industrielles par exemple), crée des emplois et apporte aux communautés villageoises les commodités de vie nécessaires à leur épanouissement réduisant de fait le phénomène d’exode rurale. Considérant l’énorme potentiel de l’Afrique en matière d’énergie renouvelable et la faible capacité des États à assurer un service minimum de fourniture électrique dans les zones rurales souvent très enclavées, l’une des solutions au déficit énergétique que connait l’arrière-pays résiderait dans l’installation de petites centrales communautaires de production d’électricité à partir des sources renouvelables d’énergie, notamment le solaire et l’éolienne.
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